Mon biologiste médical,
l’expert de mes diagnostics biologiques
Un marqueur tumoral est une molécule exprimée par une tumeur et libérée dans l’organisme où sa concentration peut être mesurée (sang, urine, liquide céphalo-rachidien). Sa présence dsert d’indicateur pour confirmer la présence d’une tumeur. Le travail du biologiste consiste à analyser ces marqueurs pour diagnostiquer les cancers et ainsi, in fine, intervenir dans le choix d’un traitement.
La prestation de conseil fait partie intégrante du métier et de la tâche des biologistes médicaux. Cela signifie porter à la connaissance du médecin une information contributive à son diagnostic. Le patient doit aussi pouvoir en bénéficier, mais d’une manière adaptée. Par ailleurs, la prestation de conseil ne se borne pas à fournir une forme de service après-vente aussi sophistiqué soit-il. Elle commence tout à fait en amont avec des conseils pour de bons prélèvements et s'applique tout au long du processus.
Coordinateur du Centre de référence des surcharges en fer rares d’origine génétique au CHU Pontchaillou (Rennes), le professeur Pierre Brissot milite pour que soit systématiquement dépistée l’hémochromatose, une anomalie héréditaire caractérisée par une absorption et un stockage excessifs de fer dans l’organisme.
En partenariat avec des associations de patients, l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France a créé, fin novembre, un dispositif baptisé "Ferif-Parcours hémochromatose". L'objectif ? "Diffuser une information fiable aux patients et aux professionnels de santé, favoriser le diagnostic et améliorer l'accès au traitement", explique l'ARS.
Près d’un Français sur deux âgé de plus de 30 ans est touché par un excès de poids, selon les premiers résultats de la cohorte Constances, portée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et la Caisse nationale de l’Assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts).
La rougeole tue encore et les progrès dans la lutte contre cette maladie extrêmement contagieuse sont insuffisants, alertent quatre organisations internationales (Organisation mondiale de la santé (OMS), Unicef, Centers for Disease Control and Prevention, The Global Alliance for Vaccines and Immunization), dans une étude publiée le 10 novembre.
Le Gouvernement a lancé, le 17 novembre, un vaste programme interministériel visant à maîtriser l’antibiorésistance. Cette feuille de route gouvernementale comprend quarante actions réparties en treize mesures phrases.